Avant de dire quoi que ce soit sur ce film, je voudrais
m’insurger sur le prix de la place de ciné. Maintenant que je ne suis plus
étudiante, deux solutions s’offrent à moi :
- aller au MK2 Bibliothèque, le cinéma qui se situe près de la
Bibliothèque nationale de France (qui ressemble vaguement à la bibliothèque du village
de mes parents, sauf qu’elle fait la taille du village et qu’on n’a pas le
droit d’y lire les livres…), où la séance pour les moins de 26 ans est à 4,90€
mais qui est à l’autre bout de Paris,
- faire mes comptes avant, pour être sûre que je vais pouvoir manger jusqu’à la
fin du mois (et j’exagère à peine…).
Parce que, figurez-vous qu’une place de cinéma au tarif plein vaut aujourd’hui
entre 10 et 12€ (sans compter le supplément pour la 3D, cette arnaque), soit
une douzaine de sushis, 3 Happy Meal ou encore 2 menus Best of Big Mac… Inutile
de préciser qu’avant d’aller voir un film, je m’assure que je vais
l’aimer : critiques, extraits, avis d’ami(e)s, tout y passe, pour éviter
de vous retrouver devant Halal, police
d’état (non non, ça ne m’est pas arrivé…). C’est un scandale !...
Voilà, le coup de gueule est lancé, je suis sure que les patrons d’UGC et
Gaumont ne resteront pas insensibles à mon appel.
Revenons-en au film, qui est quand même le thème de
l’article finalement. Saluons déjà la bande-annonce, très bien faite :
courte et énigmatique. Une gageure quand on voit toutes ces bandes-annonces qui
durent 18 minutes et nous disent absolument tout, ou pire, concentrent les
meilleurs moments (si j’avais été voir Hollywoo,
je pourrais vous dire que c’est un peu son cas, mais comme je n’ai pas été le
voir…).
Pour ceux qui n’auraient pas entendu parler de ce film (et
là, je m’adresse principalement aux habitants de Laval, où La Vie est belle vient juste de sortir), en voici un petit
résumé : 3 lycéens, en contact avec un étrange objet phosphorescent, se
retrouvent doter de super-pouvoirs, comme la télékinésie. L’idée principal du
film, c’est de voir comment les 3 lycéens, qui ont des vies et des caractères
bien différents (un très populaire, en lice pour être président des élèves, un
plutôt apprécié, et un franchement asocial, racketté par les brutes de son
école et battu par son père), vont utiliser leurs pouvoirs, qui deviennent
assez vite très puissants. Je ne voudrais pas vous gâcher la fin, mais je
dirais quand même que ça part rapidement en sucette.
Si vous aimez les films fantastiques et les histoires de
super-héros, ce mockumentaire (ou documenteur, ou faux documentaire, type C’est arrivé près de chez vous) devrait
vous plaire. Bien pensé, cohérent, il nous porte du début à la fin, sans qu’on
se dise : « Mais qu’est-ce que c’est que ce film ? »
(question que l’on peut légitimement se poser devant, par exemple, Rien que pour vos cheveux, dans un tout
autre registre). Par contre, et c’est ce qui peut laisser un peu perplexe à la
fin du film, celui-ci provoque finalement assez peu d’émotion. Il y a certes
quand même un peu de suspense, et on ressent bien un peu d’envie envers leurs
pouvoirs (si j’étais à leur place, je braquerais une banque et j’éradiquerais
la pauvreté… eh oui, je suis comme ça moi, la main sur le cœur… mais je m’achèterais
une paire de Louboutin avant), mais on ne rit pas vraiment, on ne pleure pas,
on ne ferme pas les yeux (sauf dans la scène avec l’araignée, mais je suis pas
sure que toute la salle ait mis comme moi la main devant les yeux). C’est
divertissant, et c’est déjà bien.
En résumé : allez le voir, c’est vraiment sympa, mais
c’est quand même pas La Belle et la
bête niveau émotion !
Les notes Combats de coqs :
Les notes Combats de coqs :
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