12 juin 2012

Les folies des vide-greniers


L’une des activités préférées de Combatsdecoqs une fois le week-end venu, c’est d’arpenter les vide-greniers. Outre la joie d’acheter des trucs pas chers, j’aime aussi me dire que ces choses ont appartenu à d’autres gens, ont été manipulées par des personnes qui ne pensaient certainement pas qu’elles arriveraient jusqu’à nous. Ca me fait surtout ça pour les livres, qui ont parfois été imprimés au 19e siècle : penser que quelqu’un, en 1879, a tourné ces pages et que, plus de 100 ans plus tard, elles sont arrivées entre mes mains, ça m’émeut !


Un des principaux plaisirs du vide-grenier est bien sûr de trouver des choses à des prix très raisonnables, alors qu’on les achèterait le triple (voire plus !) neuves ou chez un « professionnel ». C’est typiquement le cas des tasses Mobil, qu’on peut trouver à 10€ chez un brocanteur, alors qu’on peut en acheter 2 pour 1€ sur un vide-grenier de campagne. 10€ la tasse qui était à l’époque donnée quand on prenait de l’essence, c’est un peu abusé, non ? Ca doit bien faire marrer les anciens, ceux qui en ont eu par dizaine, qui trouvaient ça moche et qui ont fini par les jeter (ou ils ont les boules, à voir). Peut-être que, dans 40 ans, les jouets Macdo ou Kinder se vendront 10€ pièce… Conclusion de l’anecdote : surtout, ne rien jeter, tout garder, on sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
Clairement, les meilleures affaires, on les fait à la campagne, dans les bleds paumés, où les gens ont des caves qui débordent, des greniers à vider et de l’espace pour entasser des merdes pendant plusieurs décennies. On y trouve de vrais trésors, pour vraiment pas chers. Ou dans les « plus grands vide-greniers de », comme celui de Rennes, le plus grand vide-grenier de l’Ouest. En même temps, y’a à peu près 1000 stands, donc y’a forcément plus de chances de trouver son bonheur que dans un vide-grenier d’arrondissement parisien qui accueille 50 participants. 
Voici un petit florilège de nos plus belles affaires (ou de nos plus belles trouvailles, ce qui n'est pas forcément pareil) :
  • Un lecteur vinyle de 1973 (10€ - toujours en état de marche)
  • Une mobylette motobécane de 1966 (35€)
  • Deux paires de patins à roulette, pour soirée Roller Derby (6€)
  • Notre service camping marque "Au vieux campeur" (5€)
  • Un casque sèche-cheveux vintage (5€, ensuite transformé en lampe)
  • Tout ce qui concerne Claude François

Et cet article est également l’occasion d’un appel ! Même s’il est toujours bon de se laisser surprendre par un vide-grenier, en achetant des trucs qu’on savait même pas que ça existait, on recherche aussi des choses précises, que vous avez peut-être sans savoir quoi en faire (et surtout sans imaginer que ça puisse être recherché par quelqu’un de sain d’esprit). Contactez-nous right now si vous avez :
  • Un tandem
  • Des livres de Charles Monselet
  • Le grand dictionnaire de cuisine d’Alexandre Dumas (en vieille édition et à moins de 30€, parce que sinon, on le trouve facilement !)
  • La montre swatch représentant Joséphine (le meuf de Napoléon, pas l’ange gardien) datant de 1994
  • Le vinyle Downtown de Pétula Clark
  • Le vinyle Make your own kind of music de Mama Cass (du groupe The Mamas and the Papas)
  • Des romans de Jules Verne, en vieux Livres de Poche (avec logo en noir)
  • Tout ce qui concerne Claude François
  • Des maillots de foot des années 1980
  • De la vaisselle avec les motifs suivants (et d'autres)




Nous sommes également ouverts à diverses propositions !

Ndlr : si quelqu’un est capable de nous dire le lien entre le vinyle de Pétula Clark et le vinyle de Mama Cass, on le vénèrera forever.

4 commentaires:

  1. moi je veux bien en faire tous les week-ends avec vous. Marie tu veux pas qu'on loue une voiture et que tu conduises pour un road trip vide grenier en dehors de Paris

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    1. Mais je suis complètement pour : dès qu'il y a un bon week end on est parti

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  2. Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh La vaisselle de l'avant-dernière photo, on avait les mêmes assiettes quand j'étais petite :)

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  3. Claude François : j'ai !

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