tag:blogger.com,1999:blog-6938114681800785100.post4134037386658077285..comments2023-05-04T17:51:41.011+02:00Comments on Combats de coqs: La règle de proximitéFrançois-Mariehttp://www.blogger.com/profile/08726991276401179608noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-6938114681800785100.post-56167976393913241552017-11-11T08:10:57.781+01:002017-11-11T08:10:57.781+01:00Je préfère utiliser la recommandation de l'off...Je préfère utiliser la recommandation de l'office québecois de la langue française qui recommande de placer les sujets masculins en dernier, comme cela, nul besoin de changer une règle d'accord. Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/08205146033867962884noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6938114681800785100.post-91860682628856024752014-08-19T03:56:51.691+02:002014-08-19T03:56:51.691+02:00Mais le "masculin" est-il réellement ce ...Mais le "masculin" est-il réellement ce que l'on croit? En regardant les accords, ne serait-ce pas plutôt bêtement un neutre? Y-t-il réellement un masculin dans la langue française? Je n'ai jamais vu un moment où je devais modifier un mot pour le rendre "masculin". Et même à l'usage : "Un manifestant" désigne quelqu'un qui manifeste, sans distinction. Il s'agit donc bien d'un neutre. Tous sexes, religions ou couleurs de peau confondus.<br /><br />De fait, l'existence même de l'accord au féminin ne serait-il pas du sexisme? Distinguant "ce qui est femme" de "ce qui est normal"? "Une manifestante" désigne expressément une femme qui manifeste.<br /><br />En anglais, en dehors des déterminants (qui se réfèrent au possédant et pas au sujet), il N'y a PAS de genre. Et même pour les déterminants, il y a le un VRAI masculin, un VRAI neutre, et un féminin. Quand vous dites "his feet", vous parlez indéniablement d'un garçon, et "its feet", d'un objet (neutre), et her feet, d'une fille. Du coups, en présence d'un vrai masculin (et pas un neutre), le féminin n'est pas sexiste. Et ceci n'existe que pour les déterminants. Tous les autres mots n'ayant pas de genre (ou sont neutres, c'est comme vous voulez). <br /><br />Sauf peut-être les fanatique qui traitent leurs passions comme leur femme et l'appelle (bateau, avion, comme vous voulez) "elle" =>"she". She's not a boat! She's a ship! (Trêve d'humour.)<br /><br />Mais en français, ce n'est pas le cas. Il y a juste le neutre / et il y a le féminin. Il y a le monde, et il y a la femme. Ce qui fait que pour moi le féminin, dans le français, est très sexiste car exclusif.<br /><br />C'est bien de vouloir remonter au latin, mais au travers de l'histoire, la femme n'a pas vraiment eu bénéficié des meilleures considérations. Ce n'est pas forcément en remontant dans le temps qu'on trouvera la solution à ce problème. À une certaine époque, l'église s'est déjà posé la question de savoir si les femmes avaient une âme! (ils l'ont refais après pour les noirs et les indiens) Ce n'est pas en allant chercher des règles grammaticales à une époque où la première chose qui déterminait nos chances dans la vie n'était pas la classe social mais notre sexe, qu'on trouvera une réponse à nos problème d'équité homme | femme. <br /><br />Notre langue s'étant construite à travers l'histoire, et l'histoire ayant été principalement sexiste, peut-être faudrait-il revoir certains fondement de notre langue latine. Peut-être faudrait-il carrément supprimer les accords de genre? <br />ex: "Cette fille est un grand rêveur" voire carrément "Ce fille est un grand rêveur"<br /><br />Plus (=>0) d'accord de genre, plus de sexisme. Tout au neutre. Car après tout, pourquoi faire des accords "neutre | femme"? N'est-ce pas aussi discriminatoire que le serait une orthographe spécifique pour les blanc et les noir? (ou plutôt une orthographe générale et une orthographe quand on parle de noirs spécifiquement) Le genre est-il encore aussi déterminant aujourd'hui qu'il ne l'a été à travers l'histoire? Le genre à lui-seul justifie-t-il encore expressément un changement d'orthographe? Le fait d'être "un humain ou une femme" représente-t-il encore une différence dans ce que nous sommes capable de faire, vivre, penser ou dire au point de souligner cette différence à plusieurs reprises dans une phrase? Est-ce que c'est le message que nous voulons encore transmettre en gardant cette orthographe?Anonymousnoreply@blogger.com